Désarticulation de la hanche secondaire à une gangrène du membre pelvien droit : A propos d’un cas au Centre Hospitalier Universitaire la renaissance de Ndjamena
DOI:
https://doi.org/10.19044/esj.2024.v20n25p129Keywords:
Hanche, gangrène désarticulation, N’DjamenaAbstract
Introduction : La désarticulation de la hanche est un geste mutilant avec un impact psychologique non négligeable. Observation : nous rapportons le cas d’un élève de 19 ans admis pour une gangrène mixte secondaire à un traitement traditionnel chez qui une désarticulation de la hanche a été réalisée. La désarticulation est souvent réalisée en chirurgie cancérologique lors des tumeurs siégeant à la partie proximale du fémur. En traumatologie, elle reste le dernier recours lorsque le pronostic vital du patient est engagé. Cet acte pose souvent un problème de couverture cutanée dans notre contexte lié à l’absence de banque de lambeau de jambe. La cicatrisation dirigée associée à une greffe de peau mince fait partie de l’arsenal thérapeutique en l’absence des lambeaux libres. Conclusion : L’éducation des tradipraticiens sur les limites de leur pratique et la sensibilisation de la population sur les complications liées au traitement traditionnel demeurent les meilleurs moyens.
Introduction: Hip disarticulation is a mutilating procedure with a significant psychological impact. Observation: we report the case of a 19-year-old student admitted for mixed gangrene secondary to traditional treatment in whom hip disarticulation was performed. Disarticulation is often performed in cancer surgery for tumors located in the proximal part of the femur. In traumatology, it remains the last resort when the patient's vital prognosis is in jeopardy. This procedure often poses a problem of skin coverage in our context linked to the absence of a leg flap bank. Directed healing associated with a thin skin graft is part of the therapeutic armamentarium in the absence of free flaps. Conclusion: Educating traditional practitioners on the limits of their practice and raising public awareness of the complications linked to traditional treatment remain the best means.