Connaissance, Attitude et Pratique des Médecins de Toamasina I sur la Prévention du Cancer du Col de l’Utérus

Abstract

Introduction
L’objectif de cette étude vise à décrire la connaissance, l’attitude et la pratique des médecins de de Toamasina I sur la prévention du cancer du col utérin.
Méthodes
Il s’agissait d’une enquête transversale descriptive du 1er Novembre 2020 au 31 Janvier 2021. La connaissance ou la pratique était supposée suffisante si 75% ou plus des médecins trouvent la bonne réponse à la question posée. Cette étude a obtenu l’autorisation des chefs hiérarchiques ainsi que le consentement des participants.
Résultats

L’âge médian des 74 participants se situait à 40 ans. Ils étaient médecins généralistes, pratiquant à moins de 10ans, exerçant dans un centre public respectivement : 71,60% ; 45,90% ; 63,50%. Ils savaient dans 98,6% que l’HPV favorise le développement de cancer du col utérin. Les enquêtés ont indiqué dans 82,40% que le vaccin anti-HPV existe. Ils avaient donné deux réponses justes aux moyens de dépistage dans 78,10%. Ils estimaient dans 93,20% que le cancer du col peut être guéri s’il est découvert précocement.
La proposition d’un dépistage aux femmes cibles, la prescription de frottis cervico-utérin et la pratique de l’IVA étaient évaluées respectivement : 93,20% ; 48,70% ; 25,70%.
Discussion
Ces médecins avaient de bonnes connaissances mais ils manquaient de pratique probablement à cause de plateau technique insuffisante. Ces résultats ne reflètent pas la réalité des médecins malgaches.
Conclusion
Les médecins possédaient des connaissances relativement suffisantes mais la mise en pratique était encore insuffisante. La formation post universitaire et la mise en place d’un plateau technique adéquat sont nécessaires. 

Introduction
The objective of this study is to describe the knowledge, attitude and practice of doctors in Toamasina I on cervical cancer prevention.
Methods
This was a descriptive cross-sectional survey from 1 November 2020 to 31 January 2021. Knowledge or practice was assumed to be sufficient if 75% or more of the doctors found the correct answer to the question asked. This study obtained the permission of the line managers and the consent of the participants.
Results
The median age of the 74 participants was 40 years. They were general practitioners, practising within 10 years, working in a public centre respectively: 71.60%; 45.90%; 63.50%. They knew in 98.6% that HPV promotes the development of cervical cancer. The respondents indicated in 82.40% that the anti-HPV vaccine exists. They gave two correct answers to the means of screening in 78.10%. In 93.20% of cases, they considered that cervical cancer can be cured if it is discovered early. The proposal of screening to target women, the prescription of cervical smear and the practice of VIA were evaluated respectively: 93.20%; 48.70%; 25.70%.
Discussion
These doctors had good knowledge but lacked practice, probably due to insufficient technical equipment. These results do not reflect the reality of Malagasy doctors.

Conclusion
The doctors had relatively sufficient knowledge but the practical applicationwas still insufficient. Postgraduate training and the establishment of anadequate technical platform are necessary.